Quel est le rôle du diagnostic biologique dans le désir de grossesse et l'infertilité ?
L’allongement des études supérieures, la généralisation de la contraception et la volonté d’avoir un emploi stable avant de fonder une famille, incite les femmes à retarder la venue de leur premier enfant.*
Si elles entendent décider du moment opportun pour devenir mères, les femmes doivent tenir compte de leur capacité à procréer, qui diminue au fil du temps.
Une réalité physiologique qui conduit, chaque année, un couple sur cinq à consulter pour des problèmes de fertilité, 140 000 femmes à recourir à la procréation médicalement assistée (PMA) et 60 000 femmes à effectuer une fécondation in vitro.**
Vous désirez un enfant mais avez des difficultés à être enceinte ? Le diagnostic biologique permet de vous aider à en comprendre les raisons.
Il est possible d’estimer le nombre de follicules présents dans les ovaires à un moment donné, notamment pour évaluer les chances de réussite d’une procréation médicalement assistée. Cette estimation de la «réserve ovarienne» s’effectue de deux façons. D’abord une échographie en début de cycle permet de compter à l’écran le nombre de follicules antraux, c’est-à-dire au stade pré-mature.
Ce test AMH peut-être effectué à n’importe quel stade de votre cycle menstruel, à votre demande ou à celle de votre médecin.
L’AMH joue un rôle majeur pour prédire vos chances de procréer, puisqu’il permettra à votre gynécologue et au biologiste médical :
* Insee, Estimations de population et statistiques de l’état civil, Bilan démographique 2014.
** Rapport annuel 2012, agence de la biomédecine.
Consulter le site http://www.roche-diagnostics.fr/